Du 20 au 24 mars dernier s’est tenue à la Cour d’Appel de Niamey, la deuxième session du jugement des personnes arrêtées dans le cadre de la lutte contre le Boko Haram. Durant quatre jours, 42 personnes ont été jugées.
Ainsi, sept personnes écopent d’une condamnation à 10 ans de prison ferme, trois à 5 ans, une à 9 ans, 2 à 15 ans et une dernière personne condamnée à la prison à vie. Enfin, le dossier d’un autre terroriste a été transféré à la Cour Pénale Internationale (CPI).
Le procès de 8 de ces 42 prévenus a été renvoyé, à une date ultérieure, pour complément d’informations. 19 prévenus ont été acquittés.
Les 42 prévenus qui ont comparu devant à la Cour d’Appel de Niamey, étaient poursuivis pour « association de malfaiteur en lien avec une entreprise terroriste, participation à la préparation d’acte terroriste, recrutement de personnes pour commettre ou participer à la commission d’acte terroristes et détention illégale d’armes à feu et de munition explosifs ».
Selon, le bâtonnier du barreau du Niger, Me Yayé Mounkaila, joint au téléphone par Studio Kalangou, ces terroristes sont majoritairement des nigériens, mais on dénombre aussi des personnes de nationalité mauritanienne, nigériane, et malienne…
Contrairement à la session précédente du tribunal, au cours de laquelle une centaine de prévenus était sans défense, cette fois-ci, 23 avocats ont été désignés d’office par le barreau du Niger pour assister les 42 prévenus.
La date du prochain procès n’est pas encore fixée.