Trois morts et sept blessés dans les rangs de Forces de défense et de sécurité (FDS), quinze morts et un terroriste capturé, coté assaillants, c’est le bilan global provisoire communiqué ce lundi 2 janvier par le ministère de la défense, sur l’attaque intervenue le 31 décembre dernier à Barwa au nord-ouest de Diffa.
Les éléments de Boko Haram ont attaqué une position des forces de défenses et de sécurité nigériennes vers 23 heures. Selon des sources contactées par Studio Kalangou, ceux-ci se sont introduits à pied pour attaquer une position des forces de défense et de sécurité basée à Barwa dans le département de N’guiguimi, situé à 25 km de Bosso (frontière Lac Tchad).
Le village avait été abandonné il y a plusieurs mois par la population à cause des représailles de la secte Boko Haram.
Selon les mêmes sources, les forces de défense et de sécurité ont repoussé les assaillants. Cette attaque est survenue quelques jours après l’appel lancé par les autorités pour la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants.
C’est la première fois depuis l’attaque de juin 2016 dernier contre la ville de Bosso, que les Forces de défense et de sécurité enregistrent des pertes en vie humaines dans la région de Diffa.
Le Président Issoufou Mahamadou, c’est un rappel, dans son discours à la nation, le 31 décembre, a promis, à ceux qui accepteraient de déposer les armes que leur « intégrité physique serait garantie » et qu’ils bénéficieraient « d’une réinsertion digne dans la vie sociale et économique »