L’après-midi du 13 avril 2021, les sirènes des camions des pompiers ainsi que les ambulances fendaient le ciel de la capitale noire de fumée. Toutes se ruaient pour éteindre l’incendie qui consumait les écoles 1,2 et 3, du quartier Pays Bas de Niamey.
Ce jour-là, l’ardeur des flammes réduit en cendre toutes les classes en paillote emportant avec 21 enfants.
A Niamey, dans le 4ème arrondissement. A l’endroit où s’est produit l’incendie, il ne reste plus rien.
C’est une ruelle vide qu’on retrouve ; sur un mur est encore visible les traces du feu ainsi que l’empreinte des tableaux noir. Des revendeurs de bois et paille sont visibles dans l’allée. Plus loin, un lampadaire solaire calciné encore debout témoigne de la violence des flammes. A la devanture de l’école, des femmes assises attendent patiemment la récréation pour vendre le petit déjeuner aux jeunes écoliers.
Ici, ne reste que l’école Pays-Bas 1 ; les deux autres sont relocalisées sur un nouveau site.
Une nouvelle école
A l’époque des faits, plus de 1200 élèves occupaient 26 classes en paillotes, des élèves du primaire et du préscolaire.
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Aujourd’hui, les écoles Pays-Bas 2 et 3 sont relocalisées dans l’enceinte de l’école bilingue de Gamkallé dite « école Zarma ». Une vaste superficie sur laquelle l’UNICEF Niger a construit 26 classes dont 21 pour lesdits établissements scolaires et 5 autres pour l’école zarma.
Ces 21 salles de cours accueilleront 1031 élèves et cela à partir de la classe de CE2 en raison de 50 élèves par classe ; ce qui décongestionnera l’ancienne école. « Les petits enfants du préscolaire, du CI, CP et CE1 restent » dans l’école Pays-Bas a expliqué Sawadogo Issaka, conseiller pédagogique du secteur Gamkallé 2.
Pour le chef de quartier Pays-Bas, Djibrilla Abdouramane Samba, « au début, les parents d’élèves se plaignaient de la distance de cette école et que leurs enfants ne fréquenteront pas le nouvel établissement ». Après une visite des parents d’élèves sur le site, « ils ont constaté que les enfants sont en sécurité. L’école est clôturée, des gardiens sont recrutés ; dès le début des cours, on ferme le portail de l’école ».
Notons que c’est en fin janvier que les élèves ont rejoint leurs nouvelles salles de cours et y poursuivent leur éducation.
Faride Boureima.