Amis jeunes de la fada , vous le savez certainement aujourd’hui, dans les grandes villes comme Niamey, dans certaines familles, un seul mariage peut faire l’objet de trois sortes d’uniformes à savoir : un Bazin pour la fatiya (célébration traditionnelle), un autre pagne pour la journée du mariage ainsi qu’un tissu ou toute autre tenue pour le cocktail voire plus. Si certains se plaisent dans cette situation, les cérémonies de mariage et baptêmes deviennent un véritable casse-tête pour les moins nantis qui sont obligés de faire les uniformes.
Avec le rythme des mariages à Niamey surtout en cette période des vacances, l’achat des uniformes touche les maigres économies des femmes et même de leurs partenaires.
Les autorités coutumières et religieuses multiplient les actions de sensibilisation.
Par exemple à Agadez le Comité des grands Témoins de l’Observatoire religieux pour la prévention et la gestion des conflits sous l’impulsion de son président, le Sultan de l’Air, a interdit, depuis mars 2018, la confection et le port de l’uniforme.
Bien avant cette décision selon article publié sur la page Facebook GOUDEL je cite : « En 2003, le cout du mariage a été revu à la baisse dans le village de Goudel périphérie de Niamey les uniformes et autres repas dispendieux sont interdits. »
Pour parler de la thématique, la fada est installée au studio avec nous :
- Farida Mounkaila, jeune journaliste
- Hassira Ali, étudiante en droit
- Mahamadou Frédo, cadre de l’administration
- Ramatou Rhissa, étudiante en droit
- Lamiatou Halidou, étudiante en administration générale
- Farida Hassane, jeune sage-femme pédagogue
Présentation : Habibou GARBA.