L’Union Africaine réunit ses instances en ce moment à Kigali au Rwanda; le point d’orgue de ce rendez-vous diplomatique majeur sera le 27ème sommet des chefs d’État et de gouvernement, les 17 et 18 juillet.
Plusieurs sujets sont à l’ordre du jour :
Après un mandat de quatre années à la présidence de la Commission de l’Union africaine, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, 67 ans, est sur le départ.
Qui pour lui succéder ? Plusieurs noms de candidats (déclarés ou non ; officiellement, la liste a été arrêtée le 31 mars) circulent : le Sénégalais Abdoulaye Bathily, la Botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi, l’Ougandaise Speciosa Wandira Kazibwe ou l’Equato-Guinéen Agapito Mba Mokuy
Concernant la CPI, Uhuru Kenyatta, le président kényan, a fait adopter à huit-clos, lors du dernier sommet, une résolution prévoyant « l’élaboration d’une feuille de route pour un retrait de la CPI ». La question est de savoir si l’Union africaine va poursuivre dans cette direction.
Par ailleurs, l’actualité devrait s’inviter au sommet : la guerre civile au Soudan du Sud et l’éventuelle mise sur pied d’une brigade d’intervention dirigée par l’Afrique, le terrorisme transnational, la crise politique au Burundi…Etc.
Le sommet de Kigali devrait aussi marqué par la délivrance symbolique du premier passeport africain. Les présidents et ministres des affaires étrangères africains seront les premiers à le recevoir.
D’ici 2018, le passeport africain devrait être mis à disposition de tous les citoyens africains.
Reste à savoir si les préoccupations sécuritaires ne vont-pas contrarier la mise en place de cette innovation
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