Dans le cadre de l’organisation des élections législatives partielles 2023 au Niger ; cinq sièges de la diaspora sont à pourvoir sur les 171 à l’assemblée nationale.
La commission électorale nationale indépendante a lancé l’enrôlement des électeurs de la diaspora nigérienne.
Quinze pays retenus sont concernés par ces opérations qui ont débuté le samedi 15 octobre. Plus de 110 000 ressortissants nigériens sont concernés par cet enrôlement biométrique.
Les opérations d’enrôlement dureront deux semaines à compter de la date du 15 octobre. Il est à noter que ces opérations se dérouleront dans 215 centres d’enrôlement et de Vote (CEV) dans 15 pays concernés. Ils concernent 12 pays du continent africain (Algérie, Benin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, République Fédérale du Nigeria, Maroc, Sénégal, Tchad et Togo). Deux pays européens (France et Belgique) et les Etats-Unis d’Amérique.
Au Sénégal, neuf centres sont prévus pour ces opérations qui concernent environ 20 000 nigériens. Selon Assako Mamane, commissaire à la CENI, « quatre centres au niveau de Dakar, l’ambassade du Niger, Pikine, Rufisque et Médina ». Tandis qu’à l’intérieur du Sénégal, cinq centres sont retenus parmi lesquels on peut citer Thiès, Kaolack, Saint Louis …
Selon le représentant du ministère de l’intérieur, Ismael Hassane, « des dispositions ont été prises pour sécuriser le matériel non seulement à l’acheminement mais aussi à l’opérationnalisation des différents CEV qui sont retenus au niveau du Sénégal ».
Après les enrôlements, les données collectées seront acheminées au niveau de la CENI à Niamey, où, les techniciens travailleront sur les listes. Ce n’est qu’après que les listes élaborées seront envoyées et affichées au niveau des centres d’enrôlement afin que les électeurs puissent procéder à des réclamations avant que le fichier électoral et la carte biométrique définitif ne soient édités.
La date des élections législatives partielles n’est pas encore connue.
Pour rappel, ces opérations ont été bloquées avec l’avènement de la pandémie de la covid19.
Faride Boureima.