Au Niger, selon des estimations de l’UNESCO, près d’une fille sur deux, ne va pas à l’école. Et selon des spécialistes du secteur de l’éducation, la faible scolarisation des jeunes filles est souvent liée au manque de tuteur, la distance entre l’école et le village d’accueil de la fille, les mariages précoces pour ne citer que ceux-là. Ce qui constitue un réel défi au maintien de la jeune fille à l’école. Pour corriger ces inégalités qui touchent les jeunes filles rurales et les maintenir aussi longtemps que possible à l’école, les autorités du Niger ont décidé d’opter pour les internats sur toute l’étendue du territoire. C’est le cas par exemple du tout premier internat des jeunes filles de Kellé inauguré par le chef de l’Etat Bazoum Mohamed en août 2021 et qui doit accueillir 114 jeunes filles admises en classe de sixième.
– Quel est le rôle de l’internat ?
– Quel est l’objectif visé par les autorités à travers la création des internats ?
– Quel est l’apport éducatif et pédagogique des internats sur les filles ?
– Comment accompagner et améliorer cette politique des autorités nigériennes afin de maintenir les jeunes filles à l’école ?
Pour répondre à toutes ces questions et a bien d’autres que Zara Boukar reçoit :
–Azari Aboubacar, chef du service communal promotion et protection enfant à Kazoé ;
–Chayabou Tangama Hassa, responsable Internat de Kéllé ;
–Elhadj Adam, maire de la commune rurale de Kéllé ;
–Ya Tinguiri Mai Abba, présidente SCOFI ;