L’émission tous à la fada de ce samedi nous parlede « La place, de l’apport et du rôle des ainés de la famille dans l’éducation des plus jeunes, mais aussi des limites qui s’imposent souvent à eux ».
Dans les sociétés traditionnelles au Niger, le premier né d’une famille se trouve parfois marginalisée. Il lui est refusé la chaleur et l’amour maternels et même paternels. Il est celui dont « prononcer le nom » devient tabou.
Le sociologue Alou Ayé dit d’ailleurs dans une interview accordée au studio kalangou : « on a créé une sorte d’obstacle sociétal qui fait en sorte que ces enfants (ainés) sont mis de côté, et on privilégie beaucoup plus ses frères à lui, ce qui constitue une source de frustration ».
Mais ça ne veut pas dire qu’ils n’ont pas de privilège non plus. Il y’a ce qu’on appelle le droit d’ainesse : qui leur donnait une certaine notoriété sur les cadets.
Quel rôle doit jouer un ainé dans l’éducation de ses jeunes frères ? Quelles contributions doivent-ils donner ? Est-ce qu’ils n’en font pas parfois un peu trop ?
Invités :
– Amina Salifou : ainée de sa famille
– Farida Mounkaila : cadette de sa famille
– Alimatou Sadiya Mamane : ainée de sa famille
– Rachidatou Abdou Douma : cadette de sa famille
– Rachidatou Djibrilla Halidou : ainée
Présentation ; Fanta Chamsou