Dans la région de Diffa, à cause du contexte sécuritaire, les autorités nigériennes décident de créer des écoles temporaires, appelées écoles d’urgences, afin de permettre à tous les élèves de la région ainsi que les réfugiés de poursuivre leur scolarité.
Selon Assane Hamza, Directeur Régional de l’Education contacté par Studio Kalangou « 151 écoles ont été fermées au bord de la Komadougou Yobé et seront relocalisées à cheval sur la RN1. L’année dernière on avait fini l’année scolaire avec 239 écoles et 44.975 élèves dans ces écoles d’urgences. Et ce sont des écoles qui sont situées entre Mainé et Nguiguimi.
Avec le recule, si vous comparez avant la crise, il y avait un problème de maintien dans ces écoles-là qui sont au bord de l’eau, ils utilisent surtout les garçons dans les champs de poivron. Aujourd’hui ce sont des écoles qui ont des effectifs assez importants. Le cumul peut aller jusqu’à 2.000 élèves à Garim Wanzam et 1.500 élèves à Toumbou. »
Et, Assane Hamza de poursuivre : « le problème majeur, c’est la sécurité ambiante qui est un peu difficile pour l’ensemble de la région et l’armée fait beaucoup d’efforts pour maintenir l’ordre et la tranquillité. »
S’agissant spécifiquement de la scolarisation de la jeune fille, sur les huit régions du Niger, « il y n’a que deux régions qui ont progressé significativement sur la scolarisation de la jeune fille, c’est Niamey et Diffa», selon le directeur Assane Hamza.