Depuis le début de la crise au Mali en 2012, la zone frontalière entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, appelée le « Liptako gourma » est caractérisée par un niveau élevé de violences envers les civils. La présence des groupes armés, la montée de la criminalité et des tensions intercommunautaires ont causé le déplacement d’environ 513 919 personnes dont 264 257 personnes déplacées internes et 249 662 réfugiés, en majorité des femmes et des enfants.
Les populations sont sous menaces constantes qui se traduisent par des attaques, tueries, assassinats ciblés, extorsions de biens de toutes natures et violences sur les personnes, perpétrés par les groupes armés non étatiques.
Avec l’afflux des populations vers d’autres localités, les besoins sont énormes dans les secteurs de l’eau, de la sécurité alimentaire, de la santé, de la protection, des abris et de l’éducation pour les communautés hôtes et déplacées.
Avec nos invités, nous allons échanger sur les besoins des communautés dans la zone, la vie sociaux économiques des populations, les avantages de développer des activités génératrices de revenus au profit des femmes qui constituent le gros lot des populations affectées par les déplacements forcés.
Pour en parler Moussa Hassane est avec
–Moumouni Hassane, secrétaire général de la mairie de Torodi
–Mme Idrissa Laki Ousseini, de l’association femme jeunesse environnement et développement
–Mme Hamadou Aissa Djibo, femme Kagalo
–Mme Issaka Saadatou, femme leader de Tillabéry
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