Débuté, le 6 décembre, le rapatriement, par vols charters des nigériens de Libye se poursuit. Ils sont environ 1500 à fouler le sol nigérien, parmi eux, des femmes et enfants ainsi que quelques centaines de malades dont des blessés par balle.
C’est suite aux récentes discussions Internationales dénonçant la vente de migrants comme esclaves en Libye que le Gouvernement du Niger et l’Organisme des Nations Unies chargé des Migrations (OIM) ont commencé ce rapatriement. Ils sont 4000 nigériens enregistrés (volontairement) à l’Ambassade du Niger en Libye.
Parmi les rapatriés, des cas vulnérables sont répertoriés, notamment des « blessés, les blessés par balle, d’autres ont des fractures. […] il y a aussi certains qui trainent d’autres problèmes… » Indique Dr ILLA Alassane, Médecin au SAMU.
Toujours selon ce dernier « Au niveau de l’aéroport, il existe des endroits qui sont aménagés pour la circonstance. Il y a même une infirmerie et nos équipes, dès l’arrivée de l’avion, essaient d’identifier les potentiels malades, ceux qui sont dans une situation de vraie détresse. Et déjà, au pied de l’avion, on peut directement référer le malade au niveau de l’infirmerie. Si le patient nécessite une évacuation, on l’évacue au niveau des différents hôpitaux, notamment l’hôpital national de Niamey. »
Des unités opérationnelles, médicales, logistiques, financières et des unités chargées de la protection, de la réintégration et de la stabilisation Communautaire étaient présentes à l’Aéroport pour accueillir, enregistrer et profiler les migrants, leur distribuer de l’eau et de la nourriture et faciliter leur transport vers leurs villages d’origine.
Au total, les migrants inscrits à l’Ambassade du Niger à Tripoli jusqu’à maintenant est de 3850. Encore cinq vols charters sont prévus dans les semaines à venir.
L’OIM et le gouvernement du Niger examinent les possibilités de réintégration socioéconomique des migrants qui arriveront dans les prochaines semaines.
Sur le même sujet :
Malgré son abolition, l’esclavage existe sous différentes formes