Les premières conséquences des dispositions de la nouvelle loi de Finances, au Niger, commencent à apparaître, notamment sur le prix des tickets des voyageurs.
Amadou est un habitué de la Compagnie de Transports AL IZZA. Ce matin, il était aux guichets de ce voyagiste « Je suis venu faire ma réservation sur l’axe Niamey – Maradi. Le prix du billet de transport est passé à 13.000 Fcfa, alors qu’il était à 10.000 francs. Ils auraient dû informer la clientèle de ses changements. »
Réponse du Directeur de ladite compagnie, Moussa Allabi au micro de Studio Kalangou : « Cette situation n’est pas surprenante, c’est la loi 2018. Ce sont des calculs qui rentrent dans la structure des prix. Il faut prendre en compte, la TVA qui est à 19% ; 200 Fcfa de timbre sur chaque billet de voyageur ; il y a le droit de sortie des communes ; la taxe immobilière à payer sur toutes les gares fixées dans nos escales à l’intérieur du pays. L’ensemble de tout cela va directement dans les caisses de l’Etat, pas dans les caisses de la société. Nos clients sont essentiellement des citoyens nigériens bien au courant parce qu’ils viennent aux guichets pour prendre leurs billets. Certains trouvent que c’est chers et ils repartent et d’autres payent. »