La loi n° 98-12 du 1er juin 1998 portant orientation du système éducatif nigérien, stipule que l’éducation est un droit reconnu à tout citoyen nigérien, sans distinction d’âge, de sexe, d’origine sociale, raciale, ethnique ou religieuse.
Au Niger, les personnes handicapées représentent 4,2% de la population totale résidente soit 715 497 personnes handicapées selon le RGPH (2012), parmi lesquelles on dénombre environ 24 000 personnes sourdes.
Aujourd’hui, pour certains parents d’enfants sourds et malentendants, communiquer est un véritable challenge. Et cela constitue un blocage dans le suivi scolaire de leurs enfants, d’où la nécessité de mettre l’accent sur la langue des signes.
Mais quelle est l’importance de la langue des signes dans l’éducation des personnes déficientes auditives malentendantes au Niger ? .
À cette question et à bien d’autres nous allons discuter au cours des 45 minutes.
Pour cela, nous sommes aujourd’hui au sein de l’école des sourds Hassane Bana Bâ de Niamey.
Et nous sommes avec :
– Abdoul Karim Abdou, directeur des programmes à la FNPH ;
– Habibou Abdou, de la fédération régionale de la FNPH ;
– Harou Laouali, directeur CEG Inclusif Niamey ;
– Mme Sidibé Fatou Awn, spécialiste de l’éducation inclusive ;
– Mamane Sasou, directeur école des sourds Hassane Bana Ba de Niamey.
À la modération Nafissa Adamou.